Piarres Larzabal Kolegioa

 

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Le 9 novembre dernier, nous avions invité les membres de l'association "Nesk'à paillettes" à présenter leur travail autour d'une conférence à laquelle beaucoup d'élèves étaient venus s'informer lors de la pause déjeuner. Par la suite, ils avaient décidé de mener une action afin de trouver des fonds pour les aider : une vente de petits-déjeuners tous les matins aux deux récréations pendant 4 semaines ! A tour de rôle, nos petits vendeurs ont proposé des gâteaux faits maison, chocolatines, des cookies, des gâteaux, des jus de fruits, du chocolat au lait, des céréales....etc... à tous ceux qui étaient dans la cour de récréation.... Tout à une euro ! Ils ont aussi proposé de collecter des tissus et des bobines de fil.

Après ces 4 semaines, nous avons à nouveau invité les membres de l'association "Nesk'à paillettes" le vendredi 15 décembre afin de leur remettre le chèque officiel symbole de la solidarité juste avant Noël ! Les élèves de la cour de récréation se sont rapprochés autour des p'tits vendeurs en herbe afin de connaître le résultat final de cette vente de petits-déjeuners.

La surprise fut exemplaire, 1460€ ont été remis par les élèves afin de financer les différents projets de cette association. Les représentants sur place dont Gexan Garate ancien élève, ont été très surpris et heureux à la fois de cet élan de générosité démontré par ces jeunes. Beau cadeau avant Noël symbole d'aide et de solidarité de toutes et tous.

Bravo à tous ! Continuez ainsi ! Et n'oubliez pas "Avant de recevoir à Noël, apprenez à penser et aider ceux qui sont dans le besoin" !

Mercredi 13 décembre, tous les élèves du collège se sont rendus au cinéma Le Sélect de Saint Jean de Luz pour visionner deux films :

Les élèves de sixième et cinquième ont démarré à 8h30 et ont découvert le film d'animation "Le garçon et le monde" de Alê Abreu sorti le 8 octobre 2014.

Synopsis : À la recherche de son père, un garçon quitte son village et découvre un monde fantastique dominé par des animaux-machines et des êtres étranges. Un voyage lyrique et onirique illustrant avec brio les problèmes du monde moderne.

Par la suite, les élèves sont rentrés au collège pour les derniers cours du matin.

  

Quant aux élèves de quatrième et troisième, ils ont démarré à 9h15 après la première heure de cours pour aller voir le film documentaire "Koko le gorille qui parle" de Barbet Schroeder, sorti le 11 novembre 1978

Synopsis : Koko est un gorille de 7 ans. Penny Patterson, étudiante en psychologie, s’est fait confier Koko par le zoo de San Francisco. Elle lui apprend depuis son plus jeune âge le langage par gestes des sourds muets américains. Koko connaît 350 mots. L’un des plus vieux rêves de l’humanité se réalise : un animal parle avec l’homme…

Par la suite, les élèves sont rentrés au collège pour leur dernière heure de cours.

Le mardi 12 décembre, les élèves de cinquième sont allés visiter le centre de musique Soinuenea - Herri d'Oiartzun.
Lors de la visite guidée, nous avons pu découvrir qui , où, quand et avec quelles fonctions étaient utilisés ces instruments de musique.
les élèves ont pu avoir le privilège d'écouter et de jouer en direct quelques uns de ces 400 instruments.
La visite a été complété par un atelier de confection sonore cette fois-ci avec la création de l'instrument "burruna". Ils ont sculpté et décoré la bordure d'une feuille de bois. Ensuite, ils l'ont attachée à une corde et en faisant tourner le "burruna" en l'air, ils ont réussi à obtenir un bruit de bourdonnement. les différentes intensités donnaient des sons plus graves ou plus aigus.
Nous avons passé une bonne journée entre sons et musique !

Du 6 au 8 décembre, les élèves de troisième se sont rendus à Bilbao, en passant par Gernica et Durango.

Les objectifs de ce voyage consistaient d’abord à connaitre la ville historique de Gernica, de visiter la foire aux livres et aux disques de Durango, de découvrir l’histoire de Bilbo et son importance économique pour le Pays Basque.

Le premier jour,  nous avons réalisé une promenade en bateau de Bermeo à Gaztelugatxe. Ensuite, direction Gernica où nous avons visité le musée basque de la ville. Lors d’un temps libre, les élèves en ont profité pour se rendre au pied du chêne historique et pour découvrir une fresque murale, réplique du Gernica de Picasso.

Le deuxième jour, les élèves ont visité le stade San Mames et ses coulisses puis le musée des Beaux-Arts. Ensuite nous avons tous pique-niqué au parc Dona Casilda. L’après-midi, malgré un temps bien maussade, nous avons longé le fleuve Ibaiazabal et avons pris le temps d’observer les différents ponts et leurs spécificités techniques. Enfin, les élèves ont eu l’occasion de se promener dans le vieux quartier.

Le dernier jour, la foire de Durango était au programme et les élèves ont eu l’occasion de s’arrêter dans les stands qui les intéressaient. Nous avons pique-niqué tous ensemble puis avons regagné le collège dans l’après-midi.

La Journée internationale de l’Euskara ayant lieu le 3 décembre, nous avons décidé de la fêter au collège Piarres Larzabal de Ciboure, le vendredi 1er décembre.

A cette occasion, nous tenons à réaffirmer, une fois encore, notre attachement à notre langue : l’euskara.

L’euskara n’a pas encore la place qu’elle mérite ni le statut de langue officielle. Malgré les avancées obtenues ces dernières années, le chemin pour une reconnaissance officielle est encore long.

Pour ce qui est de nos élèves et des étudiants en Iparralde, le droit d’étudier et de présenter les examens en euskara est loin d’être acquis. 

Par ailleurs, si les collégiens de la filière immersive Seaska ont obtenu le droit de rédiger en basque, les élèves de l’enseignement bilingue devront composer les sciences en français.

NOUS N'ACCEPTONS PAS CETTE SITUATION ET DENONCONS LA REPRESSION LINGUISTIQUE DONT NOUS FAISONS L'OBJET ! NOUS EXIGEONS LE DROIT A ETUDIER ET PASSER LES EXAMENS EN EUSKARA EN PAYS BASQUE !

La communauté éducative du Collège Piarres Larzabal

Vendredi 1er décembre, le matin, tous les élèves du collège ont participé à la première journée banalisée "Nahiera eguna".

Les élèves se sont retrouvés autour d'ateliers qu'ils avaient choisis auparavant, par petits groupes et par classe.

En effet :

- pour les élèves de 6ème : De ville en ville, Que l'euskara aille jusqu'à l'EHPAD de Socoa !, le corps en mouvement, exercices de relaxation, dictée orale pour aider l'écrit, atelier de mesure de masse et volume et atelier de bertsu.

- pour les élèves de 5ème : De ville en ville, Que l'euskara aille jusqu'à l'EHPAD de Socoa !, le corps en mouvement, exercices de relaxation, dictée orale pour aider l'écrit, maquettes de châteaux en papier, ville de rêve, de la dictature à la démocratie : transition au Pays Basque et atelier de bertsu.

- pour les élèves de 4ème : "Qu'est-ce le trikitxa ?" conférence musicale et dansée, foire aux sciences Elhuyar, domino de molécules, mon identité de genre, loto de chant et ville de rêve

- pour les élèves de 3ème : "Qu'est-ce le trikitxa ?" conférence musicale et dansée, foire aux sciences Elhuyar, toi aussi écrivain !, de la dictature à la démocratie : transition au Pays Basque et volley-ball.

Après avoir pique-niqué, le groupe Euskaraz Bizi a assuré une animation sous le préau avec les élèves joueurs de trikititxa, afin que la majorité des élèves puisse danser.

L'après-midi, tous les élèves du collège ont participé au jeu en réseau dans le collège "PLKn Behin" à l'occasion de la veille de la journée Internationale de l'euskara du 3 décembre.

Ils devaient répondre dans un temps record aux question de culture générale, afin de gagner le maximum de points !

La journée s'est déroulée dans une très bonne ambiance et les élèves se sont fait plaisir en euskara en dehors des cours habituels, lors de cette Journée internationale de l'Euskara !

Gora euskara !

Cette année aussi, le Centre de Planification intervient auprès des élèves de 3èmes pour une prévention autour de la sexualité.

Comme en septembre pour les élèves de 3A, les 23 et 30 novembre, elle a continué avec les élèves de 3B et 3D.

Par petits groupes, nos jeunes élèves ont été informés et ont posé des questions à ces professionnels.

Selon les intervenants, les élèves ont participé de manière active. La plupart des élèves ont posé des questions pertinentes, notamment sur les maladies, la contraception, la protection, le respect, les genres, l'homosexualité et la bisexualité.

Cette expérience est à renouveler chaque année et est complémentaire aux sujets abordés en cours de SVT.

Jeudi 9 novembre, a débuté "le mois de la solidarité" au collège par la conférence des membres de l'association "Nesk'à paillettes". La première a eu lieu entre 12:50 et 13:30 pour les élèves de 6. / 5.ème et la seconde de 13:50 à 14:30 pour les 4. / 3èmes.

L'association créée en 2021 par Joana Irastorza d'Urrugne met des paillettes dans le quotidien de la vie des malades atteints du cancer et de leurs aidants. Cinq personnes la gèrent aujourd'hui dont les deux salariées Denise et Maider qui y travaillent bénévolement tous les jours.

En France, plus de 350 000 personnes par an sont atteintes du cancer et de plus en plus en guérissent. Parmi les différentes variétés de cancer, celle du sein est la plus connue. Différents traitements sont proposés : radiothérapie, chimiothérapie, opération, hormonothérapie.... Leurs conséquences peuvent être : la fatigue, la faiblesse, la difficulté à continuer de vivre comme d'habitude...

C'est pourquoi, différentes journées de sensibilisation sont organisées, "Octobre rose" entre autres, des ateliers de travaux manuels, des moments de rassemblement, différentes activités sportives adaptées : arts martiaux xi-kong, trainières, gymnastique...., réfléxologie, acupuncture, sorties, moments de restaurants, promenades. Leurs enfants aussi peuvent être aidés par l'association au niveau des devoirs.

Cette association a mis en place trois actions :

- dans les salons de coiffure : si une personne veut offrir des cheveux, elle devra attacher les mèches d'au moins 10 cm de chaque côté par une élastique avant de les couper ; les cheveux ainsi récupérés seront utilisés pour la création de perruques.

- afin d'alléger la douleur post-opératoire du cancer du sein, ils cousent des coussins en tissu et en forme de coeur à mettre sous le bras, grâce aux dons de tissus et de bobines de fil. Les caissettes pour dons se trouvent dans différents commerces.

- organisation de collecte de fonds pour financer différents projets grâce à des ventes entre autres (gâteaux, crêpes....)

Dans un dernier temps, elles ont essayé, avec l'aide des élèves, de lister ce qu'il faudrait pour préserver une bonne santé avant tout : faire du sport régulièrement, avoir un bon équilibre alimentaire, ne pas boire d'alcool, ne pas fumer, chacun doit faire attention à lui et se protéger. Lors de la deuxième conférence, elles ont souligné qu'un thème est rarement abordé aux garçons : le cancer des testicules, qu'il est possible d'avoir dès 14-15 ans.

Pour terminer, elles ont présenté le tout nouveau projet qu'elles sont en train de monter : deux séjours de 3 jours sur la route de St Jascques de Compostelle seront proposés aux personnes atteintes de cancer : deux équipes de 10 membres + un accompagnant + une infirmière. Mais pour financer ce projet, elles ont besoin de fonds....

Le lendemain, vendredi 10 novembre, les élèves volontaires inscrits se sont rassemblés pour décider de l'action à mener au collège: une vente de petit-déjeuner, lors des deux récréations du matin, pendant 4 semaines. Le bénéfice collecté leur sera remis pour Noël. D'autre part, une collecte de bouts de tissus et de bobines de fil sera aussi proposée au collège.

Un grand bravo et merci à tous les élèves qui se sont réunis et s'impliquent !! Et bien sûr aux membres de l'association Nesk'à paillettes : Intza et Maider qui ont assuré la conférence en euskara et à Denise et Maider aussi !

Le XXIIIème festival du cinéma archéologique en Bidassoa est organisé par le Musée Oiasso du 13 au 18 novembre à Irun.

Sur place, des films issus de différents pays seront projetés et entre autres, les courts métrages réalisés par les établissements scolaires, comme le souhaite la section éducative ARK-MO.

Organisé par le groupe Euskaraz Bizi, 19 élèves de troisième du collège se sont rassemblés autour de ce projet de juin dernier à novembre, pendant la pause déjeuner du temps scolaire. Cette année, le thème du Fort de Socoa a été retenu afin de créer un court métrage de 5 minutes, en euskara, autour de son histoire. Divisés en petits groupes, certains ont travaillé le scénario, d'autres les images et la musique, les voix et le montage.

Le 9 novembre, Eneko le directeur ainsi que Larraitz eta Aaron, responsables d'Euskaraz Bizi, ont été invités à participer à la conférence de presse de présentation du festival cinéma, au Musée Oiasso.

Cette semaine, le mercredi 15 novembre à 11h00 précisément, nous aurons l'occasion de découvrir en direct le court métrage "Itsasoko zaindari, herriaren armarri : Sokoako gotorlekua" ("Gardien de la mer, bouclier du peuple : Fort de Socoa"), au centre culturel Amaia à Irun

Pour plus de renseignements : www.oiasso.com

Félicitations aux élèves participants ainsi qu'à Larraitz / Aaron pour toute la coordination du projet !!

Les 8, 9 et 10 novembre, tous les élèves du collège ont mené un travail de réflexion autour de l'exposition réalisée par les élèves en cherchant les réponses à 7 questions et en commentant, débattant en grand groupe les réponses données et en partageant les différentes remarques entre eux.

Le soir même, une trentaine de personnes s'est rassemblée au collège pour assister à la conférence pour adultes animée par la psychologue Elorri Garat, à 18h30. Thème : "Le groupe, milieu d'exploration à l'adolescence : aimer, identifier, haïr... Liens et conflits".

Dans un premier temps, elle a rappelé les différentes phases de développement cognitif, social et physique de l'adolescence.

Ensuite elle a souligné qu'elle mènerait la conférence autour de deux thématiques : les compétences psychosociales d'un côté, et les conflits / le harcèlement de l'autre.

Dans le domaine des compétences psychosociales, d'après différents témoignages d'experts, le développement des émotions commence dès les premières expériences sociales de la famille. Ensuite, à l'école, dans une association ou un club, se développent les relations de groupes qui vont avoir un effet direct sur l'adolescent : conformisme, création d'une auto-identité, réponse à certains besoins...

- dans les compétences sociales, le jeune apprendra à communiquer, négocier et argumenter

- au niveau cognitif, il prendra des décisions et aura un esprit critique

- au niveau émotionnel, il apprendra à gérer son stress, avoir une auto-estime et confiance

Les types de conflits d'appartenance peuvent s'apparenter à : 

- "dans mon groupe d'amis" : situation légère mais pas évidente : en parlant entre eux, ils apprennent à résoudre des situations de conflits

- "je voudrais être dans ce groupe" : ils disent que les groupes sont "déjà faits", comment faire pour l'intégrer, comment faire des changements de groupe ? La posture des parents n'est pas facile pour donner une réponse.

Le harcèlement est un risque... Selon les recherches, 10% des adolescents vivent une situation d'harcèlement et 6-8% sont harceleurs. Selon les professionnels, il existe différentes définitions pour le harcèlement :

- Ce qui est commun : il y a une répétition du point de vue de la victime, un déséquilibre des forces, un abus de pouvoir, une impossibilité de faire face seul à l'intimidation

- Ce qui est en débat : le rôle de l'individu ou du groupe, le profil de l'harceleur

Pourquoi la victime se tait-elle ? la peur de vengeance, le pouvoir, le regard des autres, la peur que les parents soient prévenus ou que l'établissement réagisse mal.

D'autre part, le cyber-harcèlement a été abordé. Le premier cas a commencé en 2002. L'extension indéfinie des réseaux sociaux peut entraîner des effets indésirables, y compris la situation de sexting qui peut pousser jusqu'à la mort.

Ensuite, le débat s'est poursuivi en soulignant la place qu'un parent peut avoir : Une blessure fait du mal. Que l'on soit enfant ou adulte, les émotions peuvent être semblables. L'émotion non exprimée fait du mal. Que faire ? Essayer de chercher une solution et rassurer l'enfant.

Pendant l'adolescence, les jeunes doivent apprendre à vivre ensemble. Le jeune a besoin de l'adulte, il doit sentir du soutien, il est important de poser des mots sur les situations vécues, de partager les émotions, tout en réfléchissant sur les solutions.

Enfin, le collège remercie tous les adultes présents à la conférences ainsi que la psychologue Elorri Garat d'être venue au collège et pour ses conseils, sa contribution et ses recommandations. Milesker Elorri !