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Les jeudis 7 et 14 avril, les professeur d'Art et d'Histoire ont décidé d'emmener les élèves de quatrième au Musée Basque à Bayonne.

Au niveau historique, ils ont pu se référer au "Grand commerce, esclavage et Traite des Noirs au XVIIIème siècle", sujet travaillé en classe. En effet, ils ont pu observer la maquette de Bayonne en 1805. Ils ont appris à comprendre l'importance du Port de Bayonne, ainsi que son rôle dans le Grand commerce et la Traite des Noirs.

Au niveau artistique, ils ont découvert la collection d'oeuvres basques, dont les suivantes, qui ont déclenché leur curiosité : Marie Garay, Besta berriko prozesionea Bidarrain, 1899 - Perico Ribera, Fandangoa Donibane Lohitzunen, 1900 eta 1930 - Gustave Colin, Pilota partida Hondarribiko harresipean, 1863 - Jorge Oteiza, Ezpazio definitu baten antolaketa ; Hiperspazial kontrola, 1957.

Grâce à cette visite, ils ont vu de plus près le patrimoine basque, quelques oeuvres d'origine réalisées par des artistes basques autour de l'immatériel (pu) et/ou de l'impressionnisme.

Enfin, le collège remercie vivement le Musée Basque de Bayonne pour son accueil et le comportement intéressé des élèves de quatrième ! Merci aussi à tous ceux qui ont permis de réaliser cette sortie !

Mardi 12 avril, après avoir pique-niqué, les élèves de troisième se sont rendus au cinéma Itsas-Mendi à Urrugne pour visionner le film de Louis-Julien Petit paru en mars 2022 : "La Brigade".

Synopsis : "Depuis toute petite, Cathy rêve de diriger son propre restaurant. Mais à quarante ans, rien ne s'est passé comme prévu et elle se retrouve contrainte d'accepter un poste de cantinière dans un foyer pour jeunes migrants. Son rêve semble encore s'éloigner.... ou pas ?"

Film engagé sur l'accueil des mineurs isolés, sur les discriminations dont ils sont victimes, sur leurs droits bafoués. Ce film énergique, dynamique, porteur d'espoir évoque aussi la formation comme moyen d'insertion. Bien souvent, la migration est une chance de formation. Ce film parle aussi des femmes cheffes et de leurs difficultés à se faire une place dans un monde très masculin (quand 80% de la cuisine du foyer est, elle, réalisée par les femmes).

Les élèves ont passé un bon moment en comprenant les enjeux du film. Ils ont pu suivre le parcours semé d'embûches de ces jeunes, à peine plus âgés qu'eux 'un a 10 ans). Ils ont ri, ont été touchés, révoltés. Un film profond, d'actualité.

Peut-être leur regard a-t-il changé sur le sort de ces jeunes mineurs isolés. Sûrement ne se laisseront-ils plus séduire par des discours politiques nauséabonds et intolérants.

La semaine du 4 avril, les élèves se sont motivés au collège à la radio'korrika, à présenter une exposition sur la korrika et à s'inscrire pour être porteurs de témoin.

Mais la motivation extrême a été démontrée le samedi 9 avril, lorsque la korrika est passée de village en village, les élèves étaient présents lors des passages dans leur propre ville mais aussi lors du 2409ème kilomètre, celui de leur collège !!!!

Quelle belle solidarité !! Ces rassemblements en soutien à l'euskara en pleine nuit ! les familles, l'équipe du collège, les amis et autres soutiens !

Merci à tous !

Nous avons crié haut et fort nos revendications "Azterketak euskaraz ! Hemen gaude euskararen alde ! "

Grâce à nos trois porteurs de témoin, Eñaut (4ème), Lena (5ème) et Beñat (6ème), le message caché du témoin a été avancé pour finir à Donosti !

Merci aux organisateurs et à tous les journalistes qui nous ont permis de vivre ces moments de partout !

Bravo à tous ! Et continuez à vous faire plaisir autour de l'euskara !

Du 4 au 8 avril a eu lieu la collecte au profit de la Banque Alimentaire.

Pendant 3 semaines, les familles et le personnel du collège ont pu y participer grâce aux poches qui leur avaient été distribuées.

Tous les jours, les élèves venaient à tour de rôle porter leurs dons....

De semaine en semaine, les caissettes se sont remplies très rapidement !!!!

Le dernier jour, les élèves présents dans la cour de récréation sont venus vider le stand, en chargeant dans le camion les caissettes, tout en aidant les organisateurs !

La collecte a été abondante : 430 kg !!! Presque 1,5 kg / élève ! Impressionnant !

Les organisateurs sont ravis de cette solidarité remarquable et très encourageante !

Tous ces dons seront offerts aux familles du secteur étant dans le besoin , à savoir 430 x 2 = 860 repas de la part de toutes et tous !

Bravo et merci à tous !

Jeudi 7 avril, rassemblement et occupation ont eu lieu à l'Inspection Académique de St Jean de Luz, dans une très bonne ambiance comme à St Palais et Bayonne : les revendications ont été proclamées, chantées et dansées !

"Les élèves qui étudient en baque ou dans une langue minorisée (Seaska, Diwan, Calandreta... ous systèmes bilingues privé et public), voient tous les ans leurs droits linguistiques enfreints.

Si l'Etat Français admet le basque comme langue d'enseignement, il interdit de passer les examens en basque

- au DNB, les épreuves de sciences rédigées en basque sont réquisitionnées et corrigées par des inspecteurs non bascophones qui donnent aux élèves des notes bien au deçà de celles qu'ils méritent.

- au Bac, la présence du basque n'est pas assurée, ni lors des épreuves écrites, ni au Grand Oral.

Chacun-e a le droit de vivre, étudier et passer les examens dans sa langue : nous exigeons que les élèves aient le droit de passer le BAC, le DNB et le CFG en basque.

Cela suffit ! Assez de mépris ! Nous exigeons le droit de passer les examens en basque !"

Nous remercions les familles, les enseignants et éducateurs, les élus et tous les amis qui se sont joints à nous !

Le rendez-vous demandé a été accepté et fixé mercredi prochain !!!! Bravo !

Cela fait maintenant une semaine maintenant que la 22ème korrika a commencé, et à ce sujet, la semaine du 5 avril, les élèves de 4D et 4E ont créé une exposition en cours d'euskara autour de la thématique : "22 korrika : 1980 -2022".

Après avoir travaillé les débuts de la korrika ainsi que celle de cette année, ils ont analysé les 22 korrika par petits groupes.

A chaque fois, ils ont souligné le slogan de l'année, le chant, l'hommage et le nom de celui qui a écrit le message caché dans le témoin, tout en confectionnant de belles et enrichissantes affiches !

L'exposition peut être consultée au CDI du collège, venez mieux connaître la korrika !

Bravo à Armelle la professeur d'euskara et aux élèves artistes de quatrième !

Mardi 5 avril, pendant la pause déjeuner, un moment spécial s'est entendu dans la cour de récréation du collège : Radio korrika'irratia !!

Eneka, Laina et Xana, élèves de cinquième ont préparé une émission radio exceptionnelle... Sur place, certains élèves d'AEK ST Jean de Luz ont été invités à participer à une interview. Différentes questions leurs ont été posées comme par exemple, pourquoi ont-ils voulu apprendre l'euskara et depuis quand sont-ils à AEK, que trouvent-ils de facile ou de difficile dans cet apprentissage, combien de fois par semaine se retrouvent-ils... Entre temps, les élèves de la cour de récréation, en dehors du studio sont restés très attentifs à cette émission afin de participer à un jeu à la fin... et pourquoi pas gagner des lots de la korrika !

Jon, Miren, Mirentxu, Maitena et leur enseignant Paulo ont correctement répondu à toutes les questions en euskara, certains ont même exprimé leurs ressentis personnels, certains ont souri, d'autres ont souligné quelle attachement ils avaient avec l'euskara ! Ce fut un excellent exercice de pratique !

Les jeunes élèves journalistes radio bien stressés pour cette émission ont passé un admirable moment, le micro en mains et le casque sur les oreilles, elles ont parlé calmement en prenant le temps de prononcer tous les mots, à tour de rôle et en animant comme il se doit la cour de récréation.

Lors du jeu final, nombreux sont les élèves qui se sont rapprochés de la fenêtre du studio et la plupart a gagné de jolis lots : des porte clés, des casquettes, et des tee-shirts...

Avant le salut final, le tirage au sort des porteurs de témoin pour la korrika de samedi s'est effectué en direct : les nommés sont Beñat Del Bosque (6ème), Lena Housset Serraler (5ème) et Eñaut Jauregui (4ème) !!

Félicitations à nos trois élèves animatrices, bravo à tous les participants au jeu et bien sûr, un grand merci à nos amis invités d'AEK : Paulo, Miren, Jon, Mirentxu et Maitena !

Rappel : Kilomètre du collège numéro 2409 à 23h28 ce samedi 9 avril : rendez-vous à 23h10 devant les feux tricolores du croisement Larrouleta avant le Château d'Urtubie (sens Ciboure-Urrugne)

Ik-Ik-Ik... korrika ! Ttipi ttipi ttipi ttapa korrika ! Hemen gaude euskararen alde ! Azterketak euskaraz orain !

Cette année, les 4E se sont engagés dans un projet culturel autour de la thématique de l'exil.

Les 4E explorent cette thématique sous l'angle de l'accueil et de l'hospitalité. Pour ce faire, ils travaillent avec Marie Cosnay, écrivaine engagée, qui a écrit entre autres, "Jour de répit à Baigorri". Elle a aussi créé une maison d'édition : Dacres, collection "ces récits qui viennent" qui publient des témoignages de jeunes migrants.

Vendredi 2 avril, elle a présenté Ortzi, un jeune élève de l'école d'art de Biarritz qui a réalisé un film sur les ponts de Behobia et Santiago aujourd'hui en 1936. La voix off est celle de sa grand-mère qui s'est exilée en 1936. Un moment très émouvant !

Marie est ravie de ces ateliers, de tous ces "moments magiques". Les "gamins ont du bon sens, des idéaux intacts et des valeurs." Elle en est touchée. Passer  ces moments avec les "mômes" de 4E, "concentrés et passionnés", l'a "émue" et lui a fait "du bien dans ces moments dangereux".

Marie reviendra fin mai pour continuer cette aventure avec les élèves.

Nous avons tous hâte !

Jeudi 31 mars au matin, les élèves de 6ème, 5ème et 4ème du collège sont allés au cinéma Le Sélect de St Jean de Luz, visionner le film "Tom Boy" de Céline Sciamma sorti en 2011.

Résumé : "Laure a 10 ans. Laure est un garçon manqué. Arrivée dans un nouveau quartier, elle fait croire à Lisa et sa bande qu'elle est un garçon. Action ou vérité ? Action. L'été devient un grand terrain de jeu et Laure devient Mickael, un garçon qui en tombe amoureuse. Laure profite de sa nouvelle identité comme si la fin de l'été n'allait jamais révéler son troublant secret."

La séance s'est déroulée dans de bonnes conditions et de retour en classe, les élèves de 6ème et 5ème ont parlé du film pour donner leurs avis et leurs ressentis. Ils se sont montrés très intéressés si bien qu'ils ont posé des questions pertinentes visant à éclaircir quelques zones d'ombre. En classe, une présentation du film leur a été distribuée, ce qui leur a fait découvrir quelques secrets de tournage : par exemple, les protagonistes ont été recrutés dans des agences de comédiens. Les autres ont été choisis parmi les amis de Zoe Héran, l'actrice principale. Ils ont appris que le tournage avait été réalisé au mois d'août, parce que les enfants étaient en vacances, et qu'il n'avait duré que 20 jours.

Quant aux élèves de 4ème, ils ont appris que le jeudi 31 mars était la journée internationale de la visibilité transidentitaire qui vise à célébrer les personnes transgenres et à montrer les discriminations dont elles sont victimes. Journée de tolérance qu'ils ont célébrée en allant voir ce film. A-t-on le droit de sortir du conformisme social sans en subir la cruauté ? A-t-on le droit de casser les codes et d'être qui l'on veut ? Vastes questions...

Nul doute que ce film aura marqué les esprits.

Mercredi 30 mars, une soirée spéciale pour les parents a été organisée au collège, de 18h30 à 20h30.

Auparavant, la thématique avait été décidée avec Andrea Aranguren, la psychologue invitée : "Téléphone : oui / non ? Quand ? Comment ? Promouvoir la bonne utilisation du téléphone portable !"

Une quarantaine de parents y ont participé, certains avec des sourires de temps en temps, d'autres étonnés, mais tous très concentrés et captivés !

Tout d'abord, Andrea Aranguren a rappelé combien de changements subissent les jeunes pendant leur adolescence : changements physiques, psychologiques, changements de comportement dans les relations avec les parents, la grande peur pour les parents dans cette étape, deuil du corps et de la personnalité d'enfant, précipitation de l'entrée dans le monde sexuel des adultes....; Les situations immédiates sont travaillées avec les enfants dès le plus jeune âge mais les crises d'ados sont plus difficiles à gérer... et d'un coup le téléphone apparaît !! Lui, il répond à tout et de suite !

Quand leur faut-il un téléphone ? Au départ, les parents laissent facilement aux enfants leur téléphone (jeux, photos...) Mais à l'entrée du collège, le besoin d'un téléphone se fait ressentir dans les familles car "tout le monde l'a sauf lui"; si l'âge de la responsabilité se ressent, pourquoi pas ? Lors de la prévention faite en cinquième au collège, Andrea se rend compte que même si l'élève n'a pas de portable, il sait par contre comment l'utiliser.

Quel téléphone ? La plupart des adolescents souhaite un I-phone, aux parents maintenant de faire connaître la valeur de l'objet quand ils le choisissent. PLus tard, pour les 16 - 17 ans par exemple, l'argent de poche peut aider à participer à l'achat.

Quand ? Lorsqu'un téléphone portable est offert, il est fortement conseillé de protéger 3 domaines : les études, le sommeil et la communication envers la famille.

Il est aussi conseillé d'établir un contrat avec le jeune lors de l'attribution de son téléphone : le parent a le droit de consultation car le parent en est le propriétaire, fixation d'un emploi du temps pour l'utiliser, si besoin d'effectuer des réparations il pourra y participer, la législation du droit à l'image doit être discuté et bien sûr, si les limites sont dépassés une punition peut être donnée.

De plus, grâce à deux vidéos, Andrea leur a fait comprendre que l'utilisation des téléphones portables montrée par les parents est une référence pour les jeunes, qu'il est important de faire attention à ce qu'ils voient. D'autre part, elle leur a montré différentes applications utilisées pas les jeunes (Tik Tok, Snapshat, Instagram, Whatzapp, Youtube, Twitch...), elle leur a souligné de vérifier le paramétrage de leur confidentialité. Aujourd'hui, près de 85% de jeunes communiquent par les réseaux sociaux, ils ne peuvent pas "s'isoler" ou rester sans contrôle parental et il faut en parler avec eux. Plus tard, vers 18-20 ans, ils ont de nouvelles addictions : les paris sur de nouvelles applications comme  Pmu.fr, Zebet, Bwin, Betclic...

Avant de terminer la séance, elle a listé les risques engendrés par l'utilisation du téléphone : cyber-harcélement, la conséquence de mettre un like ou de partager quelque chose, les profils des prédateurs, la pornographie, le sexting, tout ce qu'ils voient n'est pas la réalité, les soucis de santé et bien d'autres ! Il y a un site très intéressant pour aider les familles : www.e-enfance.org.

Pour terminer, avant de répondre aux différentes questions posées, elle a clairement souligné : "tout en les éduquant, il faut parler aux adolescents, même si c'est une éternelle lutte et que ce n'est pas facile !"

Milesker Andrea !

Contact : www.andrearanguren.com