Dans le cadre de projet interclasses en quatrième autour de la thématique de l'exil, les 85 élèves sont allés à Louhossoa assister à la représentation de la pièce, en basque, Atzerrian Lurra Garratz de la Compagnie Artedrama.
Résumé : Aurora Mora s'apprête a donner les dernières retouches à son installation artistique quand elle reçoit l'appel qui va bouleverser sa vie. Est-il possible de s'enraciner en un lieu qui n'est pas le sien ? Est-il possible de s'astreindre du poids de sa famille et de son pays pour vivre pleinement sa vie ? Et si nous devions décider de notre vie en une seule nuit ?
Ce spectacle émouvant a été une excellente entrée en matière.
Mercredi 8 décembre dernier, Odon Noblia, le professeur, l'artiste et l'écrivain bayonnais est venu présenter son nouveau livre aux élèves de troisième : Ikastola nire saloinean. Argitxu Noblia ; ce livre étant travaillé en cours d'euskara.
Cette narration est basé sur des faits réels et raconte la vie d'Argitxu Noblia, le parcours de cette femme créatrice de la première ikastola. Odon Noblia a voulu honorer le mouvement de sa mère afin de faire rendre compte aux jeunes de maintenant quels ont été les durs débuts.
Bien que Argitxu ait créé la première ikastola, vite après d'autres parents se sont liés au projet qui répondait à un besoin : enseigner à leurs enfants l'euskara, la langue basque. Après avoir mené plusieurs combats, Seaska a grandi et les maternelles et écoles primaires se sont développées.
Odon Noblia est fier d'avoir rendu cet hommage à sa maman. Il avoue qu'il aimerait bien que ce livre ait un écho et que d'autres élèves le lisent, car la transmission de l'histoire de la naissance des ikastolas doit se faire de générations en générations et particulièrement auprès des jeunes.
Le 15 novembre dernier, nous avions invité les membres de Integrazio Batzordea pour présenter leur association et leurs besoins.
Ensuite, près de 55 élèves s'étaient motivés pour organiser une vente de petits déjeuners en leur faveur.
C'est pourquoi du 21 novembre au 9 décembre, chaque petit groupe a effectué sa vente auprès des élèves de la cour de récréation : chocolatines, brioches, chocolat au lait, jus d'orange ou de pomme.... Que ce soit pour les vendeurs autant que pour les acheteurs, une vraie dynamique s'est créée tous les matins au collège, lors des deux récréations !
Le temps que le point financier se fasse, nous tenons à remercier tous les acteurs de cette vente ! Bravo !
Tout en étant gourmands, vous avez aidé Integrazio Batzordea !
La remise de chèque à l'association se fera vendredi 17 décembre à 13:00 sur la cour de récréation !
Vendredi 3 décembre, au matin, tous les élèves du collège ont participé à la dite journée "Nahiera eguna".
Tout en respectant le protocole, les élèves se sont retrouvés autour d'ateliers qu'ils avaient choisis auparavant, par petits groupes et par classe.
En effet :
- pour les élèves de sixième : Numbers : bingo !, trainières, blobosphère, audio-livre de contes (cliquer ici pour écouter) et construction de solides.
- pour les cinquièmes : chiffres romains, jeu d'échecs, et qui a été l'assassin ?
- pour les quatrièmes : gâteau avec légumes de saison et gueogessr
- pour les troisièmes : orientation et sophrologie.
Après avoir pique-niqué par élèves de niveaux, tous les élèves du collège ont participé au jeu en réseau dans le collège "Egunean Behin".
Ils devaient répondre dans un temps record aux question de culture générale, afin de gagner le maximum de points !
La journée s'est déroulée dans une très bonne ambiance et les élèves se sont fait plaisir en euskara en dehors des cours habituels, lors de cette Journée internationale de l'Euskara !
Gora euskara !
Mardi 30 novembre, Asisko Urmeneta, dessinateur de bandes dessinées est venu au collège rencontrer les élèves de quatrième.
Ces derniers mois, pendant les cours d'arts plastiques, les élèves de quatrième ont travaillé la bande dessinée ; Asisko est donc venu présenter son travail pour boucler la séquence.
L'an dernier, lorsqu'ils étaient en cinquième, ils avaient aussi mené un travail sur l'oeuvre "Gartxot" en cours de basque.
Asisko est connu pour ses BD basées sur les faits historiques. Parmi ses oeuvres, il vient de créer "Sugarren mende", basé sur la sorcellerie. "Gartxot" était basé sur la tragédie survenue à Orbaizeta au XIIème siècle.
Pendant une heure et demie, il a répondu aux différentes questions des élèves. Ils étaient à la fois curieux et en admiration devant l'artiste en se renseignant sur son métier de dessinateur et sur ses habitudes, son parcours autour du dessin. Lors des échanges, Asisko donnait ses réponses tout en les illustrant en direct. Les élèves étaient fascinés de cette capacité à parler et dessiner en même temps et aussi vite. Allende : "C'était impressionnant quand il dessinait" ; Naiara : "Il est trop marrant".
Pour terminer, Asisko s'est proposé pour animer un atelier autour de la caricature... Voyons les prochains mois s'il sera possible de trouver un moment ensemble pour le réaliser...
Milesker Asisko !
Lundi 29 novembre, les élèves de troisième avaient une rendez-vous lié à leur orientation : la visite du Lycée Etxepare à Bayonne !
Dans un premier temps, ils ont effectué une visite guidée du Lycée grâce à l'aide d'anciens élèves : réfectoire, internat, différents lieux d'activité physique et sportive, le foyer principal, le CDI, l'entrée principale, les bureaux de CPE et des éducateurs, la salle d'étude, l'administration, la salle des professeurs, le bureau d'orientation, les salles de classe qui portent le nom des montagnes ou de fleuves, l'étage de la 3ème pro, les vestiaires, le gymnase et le bilxoko. Il leur a été souligné qu'ils allaient apprendre à devenir autonomes et responsables.
D'autre part, les professeurs et élèves du Lycée leur ont présenté le fonctionnement : l'emploi du temps les nouvelles matières, l'organisation du réfectoire, les différentes filières et la nouvelle réforme, les différents ateliers d'animation, les activités extra-scolaires...
Pour finir, avant de reprendre le chemin du collège, ils ont eu la chance de déjeuner au réfectoire du Lycée.
Nous vivons actuellement un moment clé dans la lutte pour la reconnaissance de l'enseignement en euskara. Vous savez tous qu'au mois de mai dernier, le Parlement Français a déclaré l'enseignement immersif anti-constitutionnel.
Depuis il a décidé de revoir la circulaire de 2017 qui accordait la possibilité de passer les épreuves d'Histoire et Géographie en "langue régionale" lors des examens du DNB et du BAC, ainsi qu'une dotation horaire pour l'enseignement des "langues régionales" dans le secondaire.
Le brouillon de la nouvelle circulaire a fait disparaitre ces deux points et Eskolim, association regroupant les fédérations d'écoles associatives enseignant en langues minorisées sur le territoire français en immersion linguistique, tire la sonnette d'alarme. Cette association dont fait partie Seaska a envoyé à l'Education Nationale les points qu'elle exige de voir apparaître dans la circulaire, dont la version définitive devrait arriver fin novembre, début décembre.
Il nous appartient à tous de rester vigilants et de se tenir prêts à se mobiliser dès que notre fédération nous demandera notre appui et ce dès le 10 décembre, Journée Internationale des Droits de l'Homme.
Ce qui été durement acquis ces 50 dernières années ne peut pas être effacé d'un trait de crayon !
Le groupe "azterketak euskaraz / examens en basque" a organisé un cycle de réunions publiques qui a débuté à Sare le 1er décembre à 19h.
Les rendez-vous suivants seront à Hendaye le 8 décembre et à Ascain le 15 décembre. La réunion de Ciboure reste à fixer.
Nous vous demandons d'assister à la réunion qui vous conviendra. la présence de tous est absolument nécessaire.
Les jeudi 25 et vendredi 26 novembre, la psychologue Andrea Aranguren a été invitée au collège pour animer une sensibilisation autour des "réseaux sociaux", pour les élèves de 5ème, deux heures par classe.
Dans une première partie et de manière ludique, elle a tout d'abord analysé chaque groupe par différentes questions comme : Qui a un téléphone portable ? Un I-phone ? Qui le laisse dans sa chambre la nuit ? Combien de storys sont partagées par jour ? Sont-ils en couple ? Parlent-ils de l'utilisation du portable avec leurs parents ? Comment utilisent-ils snapchat ou youtube ? Ont-ils des restrictions d'horaires ? Et bien d'autres...
Ensuite, ils ont analysé cinq à six exemples de situations par petits groupes et les ont débattues en grand groupe.
pendant la réflexion, ils ont listé les sentiments de la victime : exclusion, tristesse, colère, déception, envie de se venger, honte, étonnement, peur... Ils se sont demandés ce qu'il fallait faire dans ces cas-là : en parler aux adultes même si cela est très difficile, enlever les photos mises en ligne, discussion entre deux personnes, une fois la vidéo publiée il est très difficile de mesurer combien de fois elle a été partagée, une vidéo de personne nue est un délit...
Pour terminer, ils ont attentivement écouté quels sont les risques encourus et comment la loi les punit :
- toujours se méfier de la personne inconnue derrière l'écran !
- le cyber-harcélement, la cyber-violence
- les maux de tête, la création d'addiction, comme pour la drogue
- ce n'est pas toujours la vérité qui est publiée
- les difficultés de contrôle de temps passé
- ls informations personnelles sont trop souvent partagées
- un clic et beaucoup de choses, voire trop ?
- "Un non respect de règle peut être dénoncé !"
Lors de cette conférence interactive, la participation active des élèves est à souligner !
Milesker Andrea !
Quelques contacts qui peuvent aider : www. e-enfance.org / numéro de téléphone gratuit : 3018 / www.promeneursdunet.fr
"Nous sommes tous responsables, attention ! Affrontez !"
A l'occasion de la saison de l'euskara "Euskararen urtaroa" organisée à Ciboure, les élèves du collège ont été invités à participer au projet "Ene zuhaitza" (mon arbre).
Juste avant et après les vacances de Tousaint, pendant les cours de basque et/ou les récréations, les élèves de sixième ont écrit des poèmes sur le thème de l'arbre et ont appris la chanson de Benito Lertxundi "Kimua zuhaitzan" (le bourgeon sur l'arbre).
Pour terminer le projet, une vingtaine d'élèves de sixième et 5 musiciens du collège "trikitilari" se sont joints aux autres écoles de Ciboure le samedi 27 novembre, à 10h30, pour égayer le quartier de la Croix Rouge, plus précisément sous le préau de l'école à cause du mauvais temps.
Les joueurs de trikititxa ont rythmé l'ambiance le temps que le public entre dans la salle de classe.... Sur place, Maddi Zubeldia a pris la parole pour accueillir et remercier tout le monde, sans oublier le clin d'oeil au guitariste Michel Claudio qui ne pouvait être parmi nous. Chacun son tour, les enfants et adolescents des écoles de Ciboure ont lu la plupart des poèmes à haut voix, avant de les coller sur l'arbre en bois spécialement créé par la Mairie de Ciboure.
Pour finir, tous les enfants se sont rassembler pour interpréter la chanson "Kimua zuhaitzan", accompagnés de la jeune accordéoniste Elaia Biscay et du guitariste Txomin Arizsaga. Suite aux applaudissements du public, les trikitilaris et chanteurs de bertso ont poursuivi leur chemin jusqu'à l'association Baltsan, en animant les rues de triki et de bertso (improvisation de vers).
Ce moment était très émouvant ; en plein hiver, cet "arbre basque" a été revêtu de feuilles imprimées des mots poétiques de notre future génération !
Bravo à tous les participants !
Mardi 23 novembre, tous les élèves de cinquième du collège sont allés voir une pièce de théâtre à la salle Lur Berri de Sare.
En classe de français, ils avaient travaillé sur l'affiche du spectacle et aussi sur un petit résumé.
La pièce s'appelle "Princesse K" et elle est en lien avec le thème des chevaliers qu'ils sont en train d'aborder en classe (Arthur et ses amis n'auront plus de secrets pour eux !).
Un homme, seul sur scène, avec un bureau rempli de surprises, une histoire de princesse pleine de colère et qui cherche à se venger, des personnages surprenants comme Maître Koala, des prises de karaté et des combats, voici l'aventure qu'ils ont vécu pendant ces 50 minutes.
L'artiste raconte l'histoire, joue tous les rôles (de la princesse au roi en passant par un maître de combat). La musique, la lumière et les bruits ont aussi de l'importance dans ce spectacle. On rit, on s'amuse et on apprécie le talent de l'artiste qui sait tout faire.
Quel travail ! Et quel bon moment !
A la fin du spectacle, ils ont pu poser des questions au comédien.
Merci Bob théâtre. On s'est bien amusés !